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Le tercio de vara est ancré dans les gènes de l’Adac. A Ceret, on y vient pour voir des toros. Pour voir des toros s’exprimer au cheval. Les soulever comme on soulève les montagnes, le « cheval, le picador, le Vallespir, la gare de Perpignan et le département des Pyrénées-Orientales » comme l’écrivait Jacques Durand quand son journal le laissait encore écrire (mais ceci c’est une autre histoire…).Le cartel du Ceret-de-Toros 2015 est une oeuvre de Carlos Salgado A Ceret on aime ça parce qu’on aime la corrida du combat, la seule qui mérite le respect, qui laisse le toro s’exprimer. Cette conception existe à Céret depuis très longtemps et l’Adac l’a toujours promue avec une orthodoxie sans pareil. C’est aussi pour cela que nos choix peuvent vexer, révolter ou être mal compris. C’est pour cela aussi qu’ils seront toujours affirmés avec entêtement, puisque personne ne pourra jamais nous dicter une autre conception de la lídia. La cuadra de caballos sera cette année celle de Sevilla. Elle est reconnue et respectée par tous ses pairs. Pour sa solide expérience, ses chevaux, l’Adac a décidé de faire route avec la Cuadra de Caballos de Picar de Antonio Peña Cruz. Pour apprendre l’un de l’autre, pour partager nos conceptions de lidia et, surtout, pour donner aux aficionados un tercio de vara authentique. Bien qu’en la matière le seul qui ait vraiment le dernier mot soit le toro…
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